novembre 2011


ÉVÉNEMENT


JOURNÉE PORTES OUVERTES

À la Coordination d’Accueil des Familles Demandeuses Asile (CAFDA)

VENDREDI 18 NOVEMBRE 2011 de 14h à 21h



À l’occasion du 60ème anniversaire de la Convention de Genève, le pôle asile du CASP ouvre ses portes de 14h à 21h dans les locaux de la CAFDA au 44 rue Planchat dans le 20ème arrondissement de Paris.

Au programme :

– Toute la journée, rencontres et échanges dans la salle d’accueil de la CAFDA : familles, partenaires, voisins, politiques et salariés du Pôle Asile pourront échanger autour du droit d’asile dans cet espace libre et ouvert. Un espace de jeu et de détente sera aménagé pour les enfants.

Témoignages et photographies de familles sous forme d’exposition.

– Un jeu de piste « la demande d’asile et la CAFDA » permettra de découvrir le parcours des familles demandeuses d’asile et le travail de la CAFDA.

Exposition photographique d’Arsa, Dobrivoje ARSENIJEVIC issues de son travail « Destins d’exil ».

Projections du documentaire « Les Arrivants » de Claudine Bories et Patrice Chagnard à 14h15, 16h30 et 18h45.

14h30 /  16h00 :  tables rondes.

Les 60 ans de la Convention de Genève. quels principes ?

– Dr Leah BASSEL, département de sociologie de l’université de Leicester

– Patrick PEUGEOT, Président de la CIMADE et administrateur au CASP

– Jean-François CORDET, directeur de l’OFPRA

Les conditions de vie des demandeurs d’asile et les exigences des directives européennes :

– Sandrine MAZETIER, députée DU XIIème ARRONDISSEMENT

– Jean GODFROID, directeur général de l’OFII

– Malika BENZINED, Chef de service Forum Réfugiés

– Benoit MENARD, directeur du pôle asile du CASP

18h30 : Dégustation de plats préparés par des familles de la CAFDA


La CAFDA « Coordination de l’accueil des familles de demandeurs d’asile » a été créée par le Centre d’action sociale protestant (CASP) en 2000 à la demande des pouvoirs publics. C’est la plus importante plateforme de demandeurs d’asile en France. Elle reçoit chaque jour des familles qui souhaitent demander l’asile politique à Paris. La CAFDA a pour mission d’accueillir ces familles, de permettre leur hébergement dans la journée grâce à une convention signée avec le Samu Social, de les orienter et de les accompagner.
L’accompagnement est à la fois social et juridique.

Pour avoir une première vision de la CAFDA et un certain regard sur ce qu’il se passe au quotidien à la CAFDA, il existe un film documentaire de Claudine Bories et Patrice Chagnard qui retrace le parcours de 4 familles demandeuses d’asile et de 2 travailleurs sociaux à la CAFDA.

À voir absolument les bonus de ce DVD.

—> CAFDA – 44 rue Planchat – 75020 – PARIS – tél: 01 45 49 10 16

PUBLICATION

 

LA CRAZETTE

JOURNAL D’INFORMATIONS ET DE TÉMOIGNAGES

SUR LE CENTRE DE RÉTENTION ADMINSITRATIVE DU MESNIL AMELOT

Les centres de rétention administrative (CRA) sont peu connus du grand public et de la société civile.

Qu’est ce qu’un CRA ? C’est un lieu de privation de liberté, surveillé par la police de l’air et des frontières, où sont retenus des étrangers qui n’ont pas été en mesure de présenter les bons papiers au bon moment : l’antichambre de l’expulsion.

En Seine-et-Marne, La Cimade intervient pour aider les étrangers enfermés au CRA du Mesnil-Amelot.

Fidèle à sa mission de témoignage, elle souhaite par cette publication attirer l’attention des élus, des professionnels travaillant auprès des étrangers et des simples citoyens sur les réalités de la rétention administrative dans la région.

Le premier numéro a été publié en juillet 2011. Le second vient de l’être.

Vous y trouverez :

l’éditorial sur l’ouverture du nouveau camp de 240 places au Mesnil-Amelot ;

quelques chiffres sur les expulsions des derniers mois ;

un article sur l’enfermement des enfants ;

les absurdités de la rétention au quotidien ;

le témoignage d’un intervenant de La Cimade ;

des informations de l’Observatoire citoyen de la rétention 77.

Bonne lecture.

Les textes et les éléments statistiques ou graphiques ont été recueillis par l’équipe des intervenants de La Cimade au CRA du Mesnil-Amelot, vous pouvez les contacter par email der.mesnil.amelot@lacimade.org

—> LA CRAZETTE N°1

—> LA CRAZETTE N°2

PUBLICATION

 

LA RÉTENTION DES ÉTRANGERS À BERLIN

 

Mathilde Darley, de l’équipe de Terrferme, a travaillé sur l’Autriche et la République Tchèque dans le cadre de sa thèse soutenue en 2008 à l’IEP d Paris, aujourd’hui elle questionne un autre pays européen : l’Allemagne.

Bonne lecture,

Eléments de contexte

 

La gestion de la rétention est, en Allemagne, de la compétence des Länder (régions), ce qui signifie que les conditions et les formes de rétention varient fortement d’une région à l’autre. A cet égard, Berlin a la réputation d’être l’une des régions les plus « libérales » en matière d’enfermement des étrangers. C’est par ailleurs également l’un des quelques Länder disposant d’un bâtiment spécifiquement consacré à l’enfermement des étrangers en attente d’expulsion. De nombreux autres Länder allemands regroupent l’enfermement des étrangers en instance d’éloignement avec celui des détenus de droit commun, ce qui place la rétention dans le champ de compétences du ministère de la Justice (et non de l’Intérieur) et soumet les retenus à un règlement intérieur beaucoup plus strict, celui de l’institution carcérale (Strafvollzugsgesetz).

Le centre de rétention de Berlin a été installé en 1995 dans une ancienne prison est-allemande pour femmes située dans la banlieue de la ville, à proximité de points de baignade dans la Spree, à une heure environ du centre-ville en transports en commun. L’architecture du centre de rétention est donc fortement marquée par son ancienne vocation carcérale : il est entouré de hauts murs surmontés de barbelés et jalonnés de caméras de vidéo-surveillance. A l’entrée, un panneau signale qu’il s’agit d’un « centre de détention policier ». Il est situé sur une artère assez passante (desservie par le tramway) d’une zone résidentielle, entre un supermarché discount et une série de petites « datchas » entourées d’un jardin (« Schrebergärten », où les Berlinois aiment passer le week-end aux beaux jours).

[…]

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