COMMUNIQUÉ

CALAIS NO BORDER CAMP



Du 23 au 29 juin à Calais se tiendra un camp pour la liberté de circulation pour tous et toutes et la fin des frontières et des contrôles migratoires / From 23th to 29th of june in Calais will be held a camp for freedom of movement for all and an end to borders and to all migration controls
Great demonstration on the 27th of june in Calais! / Grande manifestation à Calais le 27 juin !
Le camp No Border de Calais est un projet mené par des militantEs françaisEs et belges, et des groupes de soutien français en coopération avec le réseau No Borders britannique. Il vise à mettre en lumière la situation à Calais et dans le nord de la France, construire des liens avec les communautés de migrantEs, contribuer à développer les liens entre les groupes qui les soutiennent, et enfin défier les autorités sur le terrain pour protester contre la répression croissante contre les migrantEs et les militantEs de la région. Le camp aura lieu dans le parc de la rue Normandie-Niemen dans l’est de Calais.
Le camp revendique la liberté de circulation pour tous et toutes, la fin des frontières et des contrôles migratoires. Nous appelons à un mouvement radical contre les systèmes de contrôle qui nous divisent entre citoyenNEs et non-citoyenNes, entre avec et sans papiers.
Nous nous situons dans la ‘tradition’ des camps No Border organisés dans le monde entier depuis une quinzaine d’années, à Strasbourg en 2002, en Angleterre en 2007, à la frontière américano-mexicaine ou en Ukraine en 2007, et nous sommes en lien avec le camp No Border de Lesbos d’août 2009… ChacunE est conviéE à se joindre au camp pour discuter et débattre de la question des frontières et de la liberté de circulation et d’installation, à imaginer et participer à des actions symboliques, vivre collectivement avec les migrantEs du Calaisis et les militantEs et participer à la grande manif du samedi 27 juin !

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FILM

LE CORPS INCARCÉRÉ
DOCUMENTAIRE DIFFUSÉ SUR LE SITE LE MONDE.FR



Ce documentaire se construit sur des témoignages mis en scène, des photographies illustrées par quatre parcours à la fois spécifiques, individuels et très représentatifs de ce qu’est la prison aujourd’hui.
Documentaire de Soren Seelow, Léo Ridet, Karim El Hadj, Bernard Monasterolo et Éric Dedier.
Témoignages d’Hugo, Hafed, Hélène et Djemel.
ÉVÉNEMENT

JOURNÉE MONDIALE DES RÉFUGIÉS
LE 20 JUIN



Pendant des années, plusieurs pays et régions ont célébré leur propre Journée des réfugiés, voire parfois leur semaine. L’une parmi les plus connue, c’est la Journée africaine des réfugiés, qui a été célébrée le 20 juin dans plusieurs pays.
En témoignage de solidarité avec l’Afrique, qui abrite le plus grand nombre de réfugiés, et envers qui elle a toujours montré une grande générosité, l’Assemblée générale des Nations Unies a adoptée la résolution 55/76 le 4 décembre 2000.
Dans cette résolution l’Assemblée générale a noté que l’année 2001 marquait le cinquantième anniversaire de la Convention de 1951 relative au statut des réfugiés et que l’Organisation de l’unité africaine (OUA) avait accepté que la Journée internationale des réfugiés coïncide avec la Journée du réfugié africain du 20 juin. L’Assemblée a décidé par conséquent qu’à compter de 2001, le 20 juin marquerait la Journée mondiale des réfugiés.
[Note: L’OUA a été remplacée le 9 juillet 2002 par l’Union Africaine.]

—> De nombreuses associations s’engagent pour cette journée : La Cimade, Amnesty international, etc.
—> Consulter à ce propos le site du Haut Commissariat des Nations Unies pour les Réfugiés (UNHCR), ses photographies et ses vidéos.
ENQUÊTE

ENQUÊTE de PRISE DIRECTE
« À SAINT OUEN, DANS UN VILLAGE D’INSERTION AVEC LES RROMS »



publié aussi sur


Simplement pour vous informer de cette enquête sur trois mois dans un village d’insertion.

Pas facile de pénétrer un village d’insertion. À l’abri des regards extérieurs, entouré d’une palissade en métal blanc, l’entrée en est gardée 24 heures sur 24 par un vigile. En principe, personne ne peut y entrer, à part les dix-huit familles roms de Roumanie qui y vivent depuis septembre 2008. Tous habitaient le bidonville de la zone industrielle de Saint-Ouen, ils font partie de rares personnes sélectionnées pour intégrer cette structure.
À leur disposition, des caravanes et un accompagnement administratif qui à terme doit les mener à l’accession au logement et à l’insertion professionnelle. En échange, ils s’engagent à apprendre le français, scolariser leurs enfants, et respecter le règlement interne du village. Pour s’y faire accepter et réaliser ce film, nous nous y sommes rendus régulièrement pendant trois mois. Nous souhaitions montrer leur vie quotidienne. La tâche était ardue.
Nous leur parlions de notre projet, avec les enfants comme interprètes. Peu d’entre eux semblaient emballés par la démarche. La méfiance vis-à-vis des médias demeure importante et nous arrivions quelques semaines après une équipe de M6. À force de visites et de persuasion, la confiance a fini par s’installer. Nous n’étions plus gênés d’aller leur parler, ils étaient de moins en moins réticents à nous répondre.
Résultat, des heures et des heures d’images et de témoignages, avec le dilemme de devoir supprimer des tranches de vie auxquelles nous avions assisté. De tout le temps passé sur place, le film restitue une journée type, enrichie d’événements particuliers comme la visite de l’ambassadeur de Roumanie, des interviews en tête-à-tête ou la collecte des loyers.


—> À ce propos, n’hésitez-pas à vous rendre sur le site de la Voix des Rroms, association de…
… Rroms qui avons pris l’initiative de parler un peu de nous mêmes. Non pas parce qu’on ne parle pas assez de nous, mais parce que… souvent ce sont les autres qui le font à notre place. Alors, on s’est dit que ce serait peut-être plus normal que nous-mêmes on s’exprime un peu plus. Voilà tout.
—> Il est possible aussi de relire mon ancien billet sur La situation de Rroms en France et en Europe.
ÉVÉNEMENT

COMPTE RENDU DU COLLOQUE ORGANISÉ PAR L’OIP
« UNE PRISON SANS PEINE, DES PEINES SANS PRISON »



Le colloque se déroule en pleine période de discussion sur le projet de réforme de la loi pénitentiaire.
Les participants se sont interrogés sur les orientations prises par la loi pénitentiaire et sur les actions qu’il fallait mener pour réformer la prison française.
En guise d’introduction, le colloque a commencé par la diffusion du film Près d’ici réalisé par l’OIP et Emmaüs.
Le film compare la population carcérale à la population d’une ville de 60 000 habitants dans laquelle les conditions de vie sont inacceptables avec de nombreux chiffres à l’appui.


Le colloque a été enregistré.
Théoriquement, l’enregistrement sera accessible dans les prochains jours sur le site internet de l’OIP mais vous pouvez d’ores et déjà télécharger un compte rendu, celui de Simon Lasserre. Grand merci à lui pour ce travail d’écoute et de retranscritption.