ÉVÉNEMENT



Organisé par le GENEPI en partenariat avec l’Action Christine

Le GENEPI s’est donné pour mission de traverser les murs pour oeuvrer à la réinsertion des détenus, et ces murs sont nombreux.
Les murs physiques, d’abord, les plus visibles. Des murs qui maintiennent dans l’ombre, dans un monde à part, une population qui en sortira un jour. Un deuxième rempart s’oppose à la réinsertion des détenus : l’ignorance du rôle et des réalités de l’univers carcéral. C’est parce que la peur, la méconnaissance, les fantasmes sont autant des freins à la reconstruction des liens sociaux et professionnels des anciens détenus que le GENEPI s’exerce à informer, sensibiliser sur le thème de la prison. Le festival « la prison au cinéma » s’inscrit dans cette démarche.
6 films, 6 débats pour balayer différentes problématiques de l’enfermement
Découvrir la prison c’est découvrir les prisonniers, ce qu’ils sont, leurs trajectoires. Celles-ci, immanquablement, passent par le juge d’instruction.
Dans Délits flagrants Raymond Depardon a filmé cette étape, et nous rappelle que la justice est une justice établie par des hommes sur des hommes. Pour en approfondir les traits et en relever les effets sociaux, nous proposerons de poursuivre le débat avec Philippe Combessie, sociologue et Serge Portelli, magistrat.
Explorer différentes dimensions qui composent la peine et l’incarcération
Quand cette justice décide d’incarcérer, de punir par la privation de liberté, cette peine s’accompagne d’autre peines.
La peine des familles qui vont elles aussi voir s’arrêter le temps et, pour garder un lien avec le détenu, se soumettre aux règles d’une administration dont elles ne sont pas la priorité. Stéphane Mercurio nous fait vivre dans A côté ces moments d’attente, d’angoisse, d’espoir aussi, parfois, et sera présente pour échanger à la suite de la projection.
Jean-Pascal Hattu, dans son film 7 ans, explore la question de la sexualité, la rigueur des parloirs, l’éloignement, l’amputation du couple de sa dimension érotique. Comment vivre cette peine? Le réalisateur, Antoine Lazarus et Jacques Lesage Delahaye, auteur de La guillotine du sexe, seront présents pour en parler.
Une fois les mois, les années passés, vient la fin de la peine. Hélène Trigueros, dans Dernier retour en détention est allée à la rencontre de deux femmes à l’approche de leur sortie. Ces femmes nous font partager le bilan de leur peine, les enjeux, angoisses et espérances à la veille de leur libération. Hafed Ben Othman, écrivain et ancien détenu, accompagné de la réalisatrice, pourra faire partager son expérience.
Les cloisons, les murs, le caché et l’infranchissable sont autant de défis portés à l’imagination. L’imagination du détenu qui lui permet de franchir les murs; de s’évader, en être ou en pensée. L’imagination des hommes qui, du dehors, conçoivent la prison, se la représentent, fascinés par le mystère d’un univers unique et inconnu. Robert Bresson et Jim Jarmusch, dans Un condamné à mort s’est échappé et Down by law, nous proposent leurs représentations de l’incarcération, et explorent ce désir d’évasion. Pierre Méheust, ancien président du GENEPI, et et Aurélie Ouss, sociologue et ancienne génépiste sera présent pour prolonger le débat.



EN DÉTAIL :


Délits flagrants
de Raymond Depardon.
Dimanche 7 juin, 16h30
Débat : Quel débat pour quel déféré? en présence de Serge Portelli (juge) et Philippe Combessie (sociologue). Pour plus de détails…
Down by law
de Jim Jarmusch.
Dimanche 7 juin, 20h30
Débat : L’imaginaire des prisons, en présence d’Aurélie Ouss (sociologue). Pour plus de détails…

Dernier retour en détention
et
Surveillance en prison, le contre-champ des barreaux
d’Hélène Trigueros. Lundi 8 juin, 18h
Débat : Quels sont les enjeux de la sortie? en présence d’Hafed Ben Othman, co-fondateur du journal « L’envolée »,
écrivain et ancien détenu. Pour plus de détails…

A côté
de Stéphane Mercurio.
Mardi 8 juin, 21h
Débat : Pourquoi la peine s’étend-elle à celles qui représentent, bien souvent, l’unique chance de retour du détenu à une vie normale ? en présence de la réalisatrice et de Chantal, femme de détenu. Pour plus de détails…

Un condamné à mort s’est échappé
de Robert Bresson. Mardi 9 juin, 18h
Débat : Quels sont les enjeux réels des moyens mis en œuvre pour le risque zéro, quelles conséquences ? en présence de Pierre Meheust, Génépiste. Pour plus de détails…

Sept ans
de Jean-Pascal Hattu. Mardi 8 juin, 21h
Débat : Comment concilier sexualité et incarcération ? Quelles formes le désir peut-il prendre en prison ? en présence du réalisateur et du Pr. Antoine Lazarus (professeur des universités, praticien hospitalier). Pour plus de détails…
RAPPORT



RAPPORT 2008
DU CONTRÔLEUR GÉNÉRAL DES LIEUX DE PRIVATION DE LIBERTÉ

Avant-propos

On a un peu oublié à présent ce jeu d’autrefois qui consistait à placer une feuille de papier transparent sur une surface, à frotter le papier avec une mine de crayon très gras, et à faire apparaître sur le papier à l’enfant étonné, une figure qui ne pouvait pas se voir.
Le Contrôleur général des lieux de privation de liberté ne prend pas cette métaphore pour faire comprendre qu’il est un gratte-papier : ce n’est certes pas là sa vocation. Il veut signifier que le pouvoir exécutif et le législateur, en le créant, par la loi du 30 octobre 2007 et, pour le premier, en procédant à sa nomination (après avis du second) permettent à une institution de la République de donner progressivement à voir ce qui, jusqu’alors, était mal connu, malgré les efforts de beaucoup.
Non pas que la réalité de la garde à vue, de la rétention des étrangers, de l’hospitalisation sous contrainte ou de la détention soit ignorée de ceux qui sont « passés par là » et qui, en général, ne le font guère savoir, ni de ceux, nombreux et souvent admirables, qui travaillent dans ces lieux. Mais enfin, il s’agit là d’univers placés en principe hors de la vue collective, au-dessous, en quelque sorte, de l’horizon social. Il s’agit de les placer désormais au-dessus.
Cela ne se fera pas en un jour. Au cours des six mois de son existence, le contrôle général ne prétend pas en avoir fini du dessin à faire apparaître, ni d’ailleurs du dessein à transformer. Ce qu’il livre ici, ce sont ses premiers traits. Non des impressions subjectives ni des sentiments. Mais des faits qui résultent des courriers qu’il a reçus et des visites qu’il a entreprises, toujours soumis à un échange contradictoire ; fondés, on ne doit pas en douter, sur un examen aussi rigoureux que possible. On trouvera notamment ci-après des indications sur ce qui apparaît d’évidence dans les principales catégories d’établissements visités, sur les registres de garde à vue et la manière dont ils sont tenus, sur l’intimité des personnes privées de liberté. On trouvera aussi l’intégralité de quelques rapports, y compris les observations des ministres que les constatations des contrôleurs ont appelées. On trouvera enfin, au fil des pages, des invitations à modifier l’état des choses, puisqu’il n’est pas satisfaisant.
L’équivalent d’une vingtaine de personnes à temps plein, dont la liste figure dans le rapport, qui constitue le contrôle général, a travaillé avec beaucoup de volonté et d’intelligence au traitement de cette information ici restituée, dans une entente exceptionnelle, facilitée par la diversité des origines et des trajectoires. Je voudrais que chacun d’eux, avant toute chose, soit assuré de ma gratitude. Celle-ci va aussi à tous ceux qui, connus ou inconnus, libres ou non, de manière personnelle ou collectivement, sans le savoir ou dans la souffrance, ont permis à la dignité de l’être humain, privé de liberté, ou de celui qui le garde, d’être mieux établie. Les progrès qui doivent se poursuivre dans les lieux de privation de liberté seront le meilleur hommage à ce qu’ils ont accompli.
Jean-Marie DELARUE

LIEUX CONTRÔLÉS EN 2008


ÉVÉNEMENT

LA BIOPOLITIQUE OUTRE ATLANTIQUE APRÈS FOUCAULT
COLLOQUE INTERNATIONAL
LES 13 et 14 MAI à OTTAWA, CANADA
dans le cadre du 77ème Congrès de l’ACFAS



Au côté du disciplinaire, Foucault décrit une nouvelle forme de pouvoir qui ne prend plus pour objet les corps, mais la vie elle-même. Il conceptualise progressivement, dans une dynamique d’enseignement, les notions de biopolitique et de biopouvoir.
Les cours de 1976 « Il faut défendre la société » ouvrent cette réflexion en distinguant le pouvoir disciplinaire du biopouvoir, deux stratégies de pouvoir bien spécifiques qui s’enchevêtrent pourtant. En 1978 et 1979, Foucault interrogeait les formes de gouvernementalité libérale et problématisait ainsi « la naissance de la biopolitique ». Du biopouvoir à la biopolitique, Foucault nous montre comment le « vivant » (et la « vie » elle-même) est devenu un nouveau terrain de lutte pour le pouvoir et pour les résistances qui lui sont immanentes.
Plusieurs questions se posent à nous : Comment Foucault en est-il venu à infléchir le concept de biopolitique ? Quelle importance revêtent les notions soi-disant « secondaires » de risque, de prévention et de population ? Et bien sûr, quelle est la fécondité du concept foucaldien de biopolitique pour nous aujourd’hui ? Quelle est sa pertinence et son utilité ? Quels en sont ses usages et actualités ?
L’ensemble des interventions relatives à ces questions seront diffusées par la web radio de France culture et nous espérons que, sous forme de dossiers thématiques, les travaux des jeunes chercheurs présents dans ce colloque pourront être publiés dans les Foucault Studies et dans Cultures et Conflits. Notre colloque a reçu le soutien du Centre Michel Foucault.

Comme vous l’aurez peut-être remarqué, l’activité de ce site a été un peu ralenti ces derniers temps. En voilà l’explication : la dernière ligne droite dans l’organisation de ce colloque outre atlantique.
David Risse de l’Université Laval et moi-même avons monté ce projet depuis plus de 6 mois. Mercredi 13 et jeudi 14, le colloque va pouvoir avoir lieu.
Il me sera difficile, pendant quelques temps, d’alimenter ce site. J’en suis désolée au regard de l’actualité et de l’attitude du Ministre Besson. Vous pouvez lire à ce propos les billets réguliers, informés et pertinents du blog Combats des droits de l’homme ou du blog de Maître Eolas… entre autres…
Pendant ce temps, il sera pour moi question de biopolitique… Nous ne sommes guère loin…

Le concept de biopolitique reste d’une étonnante actualité. Le libéralisme et le racisme d’état sont effectivement des problématiques ancrées dans nos sociétés sécuritaires.
Comment ce concept de biopolitique est-il aujourd’hui abordé en France, pays natal de Michel Foucault ? Connaissant la « résistance française » au terme même de libéralisme, il est intéressant d’étudier la réception française de la notion de « biopolitique ». Plus encore, il est essentiel de comparer cette vision avec l’approche pragmatique nord-américaine. Voilà pourquoi nous avons souhaité ce colloque OUTRE ATLANTIQUE.

Comme le titre le suggère. Nous avons souhaité nous donner deux objectifs :
D’une part, cette rencontre souhaite contribuer à apporter une lecture théorico-critique du concept de biopolitique chez Foucault. Seront donc réfléchi bien évidemment les concepts de biopouvoir, de discipline, de souveraineté également. Seront abordés aussi des concepts dits transversaux, comme ceux de « population », de « danger », de « risque », de « précaution », etc.
Notre premier objectif sera donc de réfléchir et de questionner les écrits et les enseignements de Michel Foucault concernant ce concept difficile qu’est la BIOPOLITIQUE.
Nous le ferons essentiellement durant notre première journée.
D’autre part donc, et ce sera l’objectif de notre seconde journée, nous ouvrirons le débat sur NOTRE actualité. Nous questionnerons ce concept en lui-même, en nous affranchissant des sphères de réflexion foucaldienne pour interroger des problématiques spécifiquement contemporaines. Car si La Naissance de la Biopolitique est un cours que Foucault donna au Collège de France en 1979, si en 30 ans de nombreuses interrogations ne sont pas résolues et que les mêmes obstacles semblent toujours nous faire front, les choses ont pourtant largement changé, le monde fluide d’aujourd’hui n’est pas celui d’hier.
Il nous faudra voir comment trente ans après, il est possible d’utiliser ce concept face à notre société multi-sécuritaire ; comment il est possible d’agir et d’interagir avec ce monde mouvant…

En voici le programme :

MERCREDI 13 MAI
MATINÉE
L’émergence des concepts de biopouvoir et de biopolitique chez Foucault
Présidence, Louise BLAIS
8h30 – 9h00 : ACCUEIL et Mot de BIENVENUE
9h00 – 9h35 : Alexandre MACMILLAN (Université de Montréal, Canada)
“Pouvoir souverain et pouvoir sur la vie : Continuité et rupture dans l’histoire des relations de pouvoir chez Foucault”
9h35 – 10h10 : Julian VIGO (Université de Montréal, Canada)
“Le biopouvoir: La biométrie et les disparus des États-Unis”
Pause : collation
10h25 – 11h00 : Stéphanie B. MARTENS (University of Alberta, Canada)
“Le concept de biopolitique chez Foucault : entre souveraineté et gouvernementalité”
11h00 – 11h35 : Karlis RACEVSKIS (Ohio State University, États-Unis)
“La fin de l’homme et de l’exception humaine”
11h35 – 12h10 : Julie MAZALEIGUE (Université de Picardie, France)
“Le corps sexuel, entre discipline et biopouvoir. Une lecture critique du « dispositif de sexualité »”
Pause midi : dîner
APRÈS-MIDI
Des concepts transversaux à la biopolitique
Présidence, Julie MAZALEIGUE
14h00 – 14h35 : Hervé OULC’HEN (Université Montaigne Bordeaux 3, France)
“ »De l’espèce au public » : la population, émergence d’un concept technologique”
14h35 – 15h10 : Luca PALTRINIERI (Triangle, ENS-LSH, Lyon, France)
“L’émergence du concept de population au XVIIIe siècle: Mirabeau, Quesnay, Moheau”
15h10 – 15h45 : Razvan AMIRONESEI (Université Laval, Canada)
“Qu’est-ce que les événements biopolitiques selon Foucault?”
Pause : collation
16h00 – 16h35 : Lawrence OLIVIER (UQAM, Canada)
“La biopolitique pour la pensée politique aujourd’hui”
16h35 – 17h10 : Louise BLAIS (Université d’Ottawa, Canada)
“Biopolitique et désubjectivation”
17h10-17h15 : SYNTHÈSE
JEUDI 14 MAI :
MATINÉE
Après Foucault, quelle actualité de la biopolitique ?
Présidence, David RISSE
9h00 – 09h35 : Fabrice DUCLOS (Université Paris-4, France)
“Gouvernementalité et contrôle des corps : pour une biopolitique de la pharmaceutique”
09h35 – 10h10 : Carole CLAVIER (Université de Montréal, Canada)
“Biopolitique et santé publique. Réflexion sur les usages du concept à partir d’une analyse de politiques locales de santé publique”
10h10 – 10h45 : Olivier RAZAC (ENAP, France)
“Il faut éviter les morts prématurées”
Pause : collation
11h00 – 11h35 : Tony FERRI (Université Paris-8, France)
“La biopolitique et le P.S.E.”
11h35 – 12h10 : Thomas FOTH (Université d’Ottawa, Canada)
“Gestion biopolitique d’une population captive : analyse critique des soins infirmiers en milieux de psychiatrie légale”.
12h10- 12h15 : SYNTHÈSE
Pause midi : dîner
APRÈS-MIDI
Quelle pertinence accorder à cette actualité ?
Présidence, Carole CLAVIER
14h00 – 14h35 : Paul LE BAS (Université de Montréal, Canada)
“Biopolitique et gens du voyage”
14h35 – 15h10 : Arona MOREAU ((IEDES, Université Paris-1, France)
“Foucault et le renouveau de la pensée politique”
Pause : collation
15h30 – 17h00: TABLE RONDE : Usages et actualités de la biopolitique
Animation, Audrey KIÉFER, David RISSE
Question 1 : Dans quelle mesure le concept Foucaldien de biopolitique est-il d’actualité ?
Question 2 : En quoi et pourquoi peut-il nous être utile pour penser notre monde contemporain ?
17h00 – 17h20 : SYNTHÈSE et DISCOURS DE CLÔTURE
Pause : 17h20-17h45
17h45 – 19h30 : COCKTAIL et présentation par l’auteur Arona Moreau de son ouvrage Le Biosiècle. Bioéconomie, Biopolitique. Biocentrisme, l’Harmattan, 2009.



—> Télécharger l’affiche (merci à É. Démaret).
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ÉVÉNEMENT

COMMENT L’IMMIGRATION EST DEVENUE UN PROBLÈME ?
MARDI 5 MAI 2009 à MONTPELLIER



Résumé :
L’immigration n’est devenue un problème qu’à partir de la fin du XIXe siècle. A succédé au problème des migrants de l’intérieur (nomades et vagabonds) et des classes dangereuses (ouvriers) le problème de l’immigration, spécifiant une nouvelle fracture à l’intérieur de l’espace social français entre nationaux et étrangers. La naissance de l’immigration comme problème et son évolution ultérieure ne résultent ni d’une volonté consciente uniforme, ni d’un hasard, mais résultent de l’action de groupes sociaux intéressés à et par cette question.

Annonce :
L’immigration n’est devenue un problème qu’à partir de la fin du XIXe siècle. A succédé au problème des migrants de l’intérieur (nomades et vagabonds) et des classes dangereuses (ouvriers) le problème de l’immigration, spécifiant une nouvelle fracture à l’intérieur de l’espace social français entre nationaux et étrangers. La naissance de l’immigration comme problème et son évolution ultérieure ne résultent ni d’une volonté consciente uniforme, ni d’un hasard, mais résultent de l’action de groupes sociaux intéressés à et par cette question. L’action de ces groupes, bien qu’elle ne soit pas identique et qu’elle ne réponde pas aux mêmes intérêts suivant que l’on a à faire à des universitaires, des politiques, des administrateurs ou des journalistes, n’en aboutit pas moins à des modèles communs de problématisation de l’immigration. Ces modèles, depuis la fin du XIXe jusqu’à aujourd’hui, répondent, avec des différences plus ou moins importantes suivant les périodes historiques, à une matrice commune qui s’est fixée dès le début du XXème siècle. C’est à cette histoire de la mise en problème de l’immigration, qui fonde les discriminations pesant sur les immigrants tout au long du siècle, que s’attèlent les chercheurs invités.

Interventions :
1. Dans quelle mesure peut-on parler d’invention de l’immigration ?, Choukri Hmed et Sylvain Laurens
2. L’immigration : naissance d’un « problème » (1881-1883), Gérard Noiriel
3. Organiser l’immigration. Sociogenèse d’une politique publique (1910-1930), Benoît Larbiou
4. La Fabrication de la figure médiatique du « jeune des banlieues », Jérôme Berthaut

—> Télécharger le programme.
—> Colloque organisé à Montpellier (Hérault, 34 080) (Centre Social Caf de La Paillade, 410 avenue de Barcelone )
—-> Contact : Benoit Larbiou
courriel : benoit [point] larbiou (at) alci-educ [point] org
ALCI – 410, avenue de Barcelone – 34080 Montpellier – tél : 04.67.45.49.37